Bulletin 13
Nouvelles
Ils sont partis!
Le dimanche 23 mars 2008 a marqué le départ du pèlerinage final de l'Arche de la Nouvelle Alliance via cinq sanctuaires nationaux, dix diocèses, de nombreuses villes et 1600 km de Midland à Québec. Il est toujours possible de se joindre à l'équipe de pèlerins qui couvriront à pied 1000km en 64 jours (du 23 mars au 25 mai). Vous pouvez suivre le pèlerinage en direct avec témoignages, photos et vidéos. Voir : cei2008.ca/archeportageurs.
Programme de Fin de semaine pour familles et adolescents
Les familles avec jeunes enfants sont invitées à se rassembler pour un des trois programmes en groupes de langue, le samedi 20 juin au Montmartre à Sillery (coût de 20 $ par famille). Les adolescents se rassembleront du vendredi-dimanche au Collège Jésus-Marie de Sillery (coût 40 $).
Au programme : enseignements interactifs, partages et réflexions, musique et jeux. Les deux programmes culminent en la messe de clôture sur les Plaines d'Abraham. Inscription bientôt via notre site Internet. Pour plus d'informations, contacter Denise Corbeil (418-688-1211, poste 225; [email protected]
Partager les bienfaits du jeûne
Cette année, les séminaristes du Grand Séminaire de Montréal ont décidé de partager les bienfaits de leur jeûne du carême avec des gens moins fortunés qui ne pourraient venir au Congrès sans appui financier. « À chaque semaine du carême, nous prenons un repas de jeûne en silence. L’argent ainsi épargné, auquel s’ajoutent les dons libres de chacun, est partagé chaque année avec différents groupes de gens dans le besoin. En cette année du Congrès eucharistique international, il nous semblait évident de partager avec d’éventuels pèlerins ! Nous espérons que cela peut permettra à des gens de découvrir ou de redécouvrir l’Eucharistie, de retourner chez eux, d’en vivre et d’en témoigner ! »
Soirée d’adoration en vue du Congrès eucharistique international 2008
Venez tous adorer et prier avec nous au Grand Séminaire de Montréal de 19h00 à 21h00 le vendredi 28 mars. Louange, enseignement, adoration eucharistique, sacrement du pardon et partage seront au programme. Venez célébrer la joie du Christ Ressuscité qui demeure avec nous dans l’Eucharistie. Pour plus d’information : Joël Saavedra ou Simon Roy, séminaristes. (514)-935-1169; [email protected]
Veillée de prière des jeunes et nuit d’adoration
Samedi 22 juin, 18 h : Grand rassemblement de 4 000 jeunes adultes au Pavillon de la jeunesse en présence de nombreux Cardinaux et Évêques. Accueil avec animation, chant, vidéo et bien plus, suivi de l’office des Vêpres en présence du Saint-Sacrement. La soirée se poursuit avec une nuit d’adoration ouverte à toute la population, animée par divers groupes. Les laissez-passer seront disponibles à l’Espace jeunesse pendant le Congrès.
l'Espace jeunesse
L’Espace animé par les jeunes sur la Cité eucharistique. Ouvert à tous, à tous les jours de midi à minuit, l’Espace comprend un café, une aire Internet, des expositions, et des lieux pour une animation diversifiée et éclatée !
Ce n’est qu’un bref aperçu des activités qui vous attendent à l’Espace jeunesse. Soyez des nôtres!
Toutes les activités ci-dessous sont ouvertes au public !
« Tout le monde devrait en parler »
Lundi 16 juin – samedi 21 juin, 14 h 30
Émission-choc tournée en direct.
Rencontres au parloir
Lundi 16 juin – samedi 21 juin, 13 h et 16 h
Têtes-à-têtes avec de nombreuses personnalités : sages cardinaux, laïcs prophètes, religieux enflammés …
Fête jeunesse
Lundi 16 juin, 18 h
Le party des jeunes durant la semaine du Congrès. Au menu, festivités, jams, danses internationales et… rencontres !
Festival de musique
Vendredi 20 juin, 18 h à 24 h
Une vitrine pour la musique catholique en pleine expansion. Soirée éclatée en perspective !
Réflexion
Tegaskouïta Tekakwitha naît au village appelé « Mission des martyrs », en 1656, d’un père agnier et d’une mère algonquine. Son père est chef de la tribu de la Tortue. Sa mère chrétienne lui donne à la naissance le nom de Tekakwitha qui signifie « celle qui s’avance péniblement ». Elle a quatre ans quand une épidémie de variole enlève ses parents et son jeune frère. Elle reste myope portant au visage les morsures de la maladie. Son oncle, ancien capitaine sans enfant, l’adopte. Jeune femme pure de corps et d’âme, Kateri avait promis, à l’âge de cinq ans, de n’appartenir qu’à Dieu seul.
Dès sa première rencontre avec les « robes noires », elle est remarquée pour sa réserve, sa douceur et sa modestie. Quand elle eut l’âge où les jeunes Indiennes pensaient au mariage, son oncle, un des chefs du village, ainsi que ses tantes lui cherchèrent un mari convenable. Mais Kateri ne veut épouser aucun des prétendants qu’on lui propose. Bientôt la colère gronde. Ses parents utilisent la ruse et la force pour lui faire changer d’idée mais rien n’y fait. Kateri n’a qu’un seul désir : recevoir le baptême. Après un catéchuménat de six mois, elle est baptisée le 5 avril 1676, jour de Pâques, sous le nom de Kateri.
Sa conversion lui vaut bien des épreuves. Jeune femme persécutée pour sa foi par sa famille adoptive et par sa tribu, Kateri se réfugiait auprès de la Vierge Marie à qui sa mère l’avait consacrée à la naissance. Parce qu’elle assistait aux offices et refusait tout travail matériel le dimanche, on la traitait de paresseuse et on la privait de nourriture. On la violentait en lui jetant de la boue ou en lui lançant des pierres. Malgré ces ruses perfides et ces viles accusations, Kateri continuait de servir aux travaux des champs, à la récolte des légumes, à la cueillette des fruits.
Sur les conseils du Père de Lamberville, elle alla vivre à la mission Saint-François-Xavier. Kateri fait sa première communion le jour de Noël 1677. Une visite aux Hospitalières de l’Hôtel-Dieu de Montréal lui inspire le désir de se consacrer à Dieu. Avec son amie Marie-Thérèse Tegaieguenta et la huronne Skarikions, elle veut fonder une communauté de religieuses autochtones. Ce projet ne peut se réaliser mais Kateri fait vœu de virginité le 25 mars 1679, en la fête de l’Annonciation. « Dans l’embrasement de son amour, écrit le Père Cholenec, son directeur spirituel, elle prie Jésus de devenir son Époux. Ensuite, elle se tourne vers Notre-Dame à qui elle se consacre, la suppliant instamment de bien vouloir être sa mère, de la prendre pour fille. »
De santé médiocre, elle tombe gravement malade. Elle reçoit le viatique et meurt le 17 avril 1680, à l’âge de vingt-quatre ans. La foi profonde de Kateri, sa pureté de vie, son amour de la croix et de son Amant crucifié, son désir de faire « le bon plaisir de Dieu », sont un modèle pour les jeunes et les adultes d’aujourd’hui. Le pape Jean-Paul II l’a proclamée bienheureuse le 22 juin 1980.
Témoignage eucharistique
Robert Beaulieu, St-Georges de Beauce (Québec)
L'adoration eucharistique, c'est la source de toute ma vie depuis 23 ans. Ayant de la peine à prier les yeux fermés, j'aime à regarder vers le tabernacle, ou mieux vers l'ostensoir, quand c'est possible, et à m'exposer au Cœur eucharistique de Jésus. Plusieurs prêtres m'ont accordé de demeurer longuement dans leur église fermée à clef. Combien de fois Jésus m'a-t-il sorti des pires impasses et rétabli dans la paix et la joie de son Cœur ? Des centaines de fois ! Jésus dans l'eucharistie, c'est une porte ouverte sur le ciel. À certains moments, on dirait que ça ne prend même plus la foi pour l'adorer, c'est tellement clair que c'est Lui. Combien humble et discret mais combien puissant et amoureux et combien présent ! "Voici que je suis avec vous tous les jours jusqu'à la fin du monde". Merci à nos prêtres par qui seulement cela reste possible !
Engagement eucharistique
Je m’engage à me retourner vers Marie ma mère pour mon confort spirituel afin qu’elle puisse mieux m’éclairer et m’amener vers son fils Jésus. Comme Kateri, par amour, je me laisse embrasser par Marie et je contemple son désir de pureté.
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